
Des services aux membres plus diversifiés
Le premier semestre a été riche en nouveautés pour le Cram, suite aux débats de 2022 sur les enjeux de gouvernance et d’offre de services de la structure. Celle-ci doit à la fois concilier les attentes des semenciers riz (sur qui les services s’étaient recentrés) et des non-semenciers qui souhaitent un appui dédié.
Une rencontre entre le Cram, le réseau Soa et les cellules Afdi a eu lieu 20 janvier et a débouché sur la conclusion suivante : créer deux sous-groupes au sein de l’OP avec chacun un règlement intérieur dédié et revu pour être plus propice à l’alimentation des fonds propres ; Cram «multiplication» (semences) d’une part et Cram «production» d’autre part. Un point d’étape similaire a eu lieu le 13 avril et la prochaine assemblée générale, en juillet, consacrera un nouveau CA partagé à part égale entre chaque groupe.
Quelques mots sur ce nouveau «Cram production» et ses ambitions, ciblées sur les femmes et les jeunes agriculteurs. L’objectif pour 2023 est d’en accompagner entre 70 et 90 aux cultures de pomme de terre, haricots, soja, pois bambara et arachides. Elles ont divers intérêts : autoconsommation, apport de trésorerie rapide grâce à des cycles courts, investissement financier limité pour la mise en culture, valorisation des tanety (coteaux) en grande saison et des bas-fonds à rizières en contre-saison. Une dotation en plants/semences est prévue, à rembourser en numéraire ou en nature, post-récolte.