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"Groupement pour le Développement des
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• Année de Création |
2005 |
• Démarrage du partenariat |
2007 |
• Siège |
Fianarantsoa |
• Nombre d'OP membres |
26 |
• Nombre d'agriculteurs représentés |
4000 |
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VFTM en bref |
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Dates clefs du parcours de VFTM |
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Notre partenariat d'appui |
Il repose sur les axes suivants :
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Projet en cours |
Projet PISCCA
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Contacts et réseaux sociaux |
Président : Jean-Baptiste RASAMY
Directeur : Taratriniaina RAZAFIMAHATRADRAIBE
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Espace médias |
Vidéo présentée lors de l'Assemblée Générale Afdi BFC 2023
Retrouvez les conclusions de l’étude de faisabilité d’un observatoire territorial des agricultures à Madagascar qui vient de se terminer et la synthèse bibliographique complète qui expose notamment les principaux enjeux et défis auxquels le secteur de l’agriculture et de l’élevage à Madagascar est confronté !
A lire sans modération !
Après 20 mois de travaux intenses sur Madagascar, l’étude de faisabilité d’un observatoire territorial des agricultures à Madagascar s’est achevée fin 2022. Cette étude a été menée de mars 2021 à novembre 2022 par Vincent Garruchet, volontaire de solidarité internationale (VSI).
Ce travail permet aujourd’hui de concrètement :
1/ émettre des recommandations à l’issue de l’étude de faisabilité d’un projet d’observatoire des agricultures à Madagascar qui précisent les modalités concrètes de mise en œuvre d’un observatoire répondant aux enjeux de ce territoire aux multiples facettes.
Cette étude de faisabilité s’appuie pour ce faire sur 1/ un premier inventaire et l’analyse des systèmes d’information et des données agricoles existantes, 2/ une description du contexte agricole malgache à travers une synthèse bibliographie très riche, et 3/ l’identification de partenaires potentiellement intéressés et en capacité d’alimenter en données l’observatoire.
Durant toute la durée de sa mission, Vincent Garruchet, hébergé dans les bureaux d’Afdi Madagascar a travaillé étroitement avec 1/ les équipes d’Afdi Madagascar, 2/ le Réseau SOA, et les 6 organisations paysannes fédératives malgaches réunies au sein du Comité national de l’agriculture familiale (CNAF), 3/ les équipes du Cirad à Madagascar, sur Montpellier sur La Réunion.
2/ produire une synthèse bibliographique complète et très riche. En effet, Dans le cadre de la création de l’Observatoire des Agricultures de l’océan Indien (OA-OI), porté depuis 2020 par la Plateforme régionale en recherche agronomique pour le développement dans l’océan Indien (PRéRAD-OI) un travail d’analyses historique, politique et économique est réalisé sur chacun des territoires pilotes de l’observatoire que sont Maurice, La Réunion et aujourd’hui Madagascar. Cette connaissance du contexte actuel et des enjeux à relever nous permettra ainsi de, notamment, développer un outil adapté aux besoins cernés et utile dans l’accompagnement de transformations à opérer.
Ce document propose, à partir de nombreuses sources et références bibliographiques, une synthèse riche d’informations et d’enseignements sur l’agriculture à Madagascar à travers quatre grandes parties que sont 1/ la caractérisation géographique, physique et climatique du milieu et la situation démographique et le développement de Madagascar ; 2/ quelques repères historiques en lien avec l’agriculture permettant de comprendre au fil du temps comment s’est dessinée l’agriculture à Madagascar ; 3/ un panorama du secteur agricole aujourd’hui en précisant son importance au sein de l’économie malgache et en décrivant la diversité des agricultures à Madagascar et les principales composantes de la production agricole. Cette partie décrit également l’organisation du secteur en évoquant le poids de l’agriculture familiale, et en présentant quelques acteurs du développement agricole et rural ainsi que les principales politiques agricoles actuellement mises en œuvre ; et enfin, 4/ les principaux enjeux et défis que doit relever le secteur de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche à Madagascar
Retrouver la source de l'article ici : Prérard Océan Indien
Télécharger le rapport complet : Observatoire des Agricultures à Madagascar : Etude de faisabilité
Le début de l'année 2022 marque le redémarrage des missions Nord-Sud pour AFdi BFC, avec la réalisation de 3 missions :
- Sénégal : Pour la clôture du partenariat, un échange Sud-Sud entre les éleveurs de la Fédération des éleveurs de Kolda, partenaire d'Afdi BFC, et ceux de la coopérative d'éleveurs qui approvisionnent la Laiterie du Berger à Richard Toll. Témoignage d'Annie Borsotti.
- Cameroun : Dans le cadre du projet ProJACam, témoignage d'un Jeune Agriculteur jurassien auprès des jeunes formés par le projet sur son engagement dans l'agriculture, dans le syndicat jeune agriculteur et se prise de responsabilité au sein de sa coopérative laitière. Témoignage de Philippe Cornu
- Madagascar (Haute-Matsiatra) : Mission de suivi des partenariats VFTM, Cram et Rofama. Témoignage d'Alain Dubois, administrateur Afdi BFC
«Du 13 au 26 janvier dernier, j’ai eu la chance de participer à la mission qui signait la fin du partenariat Afdi avec la Fédération des éleveurs de Kolda, au Sénégal. J’accompagnais sur place Bernard Perrin et Françoise Larnaudie, pour qui le lien avec ces partenaires était installé depuis de nombreuses années. [...] Le Sénégal m’était inconnu dans sa partie sud. Mais j’ai passé 4 ans à la direction de l’Ecole française de Saint-Louis, entre 2011 et 2015 [...]. J’étais donc fortement intéressée à suivre cette mission et à mieux comprendre les enjeux de l’élevage laitier dans ce pays.
L’échange sud-sud entre les éleveurs de Kolda qui nous avaient rejoints à Dakar et ceux de la vallée du fleuve Sénégal, autour de Richard Toll, a été un moment de grande intensité. Découvrir la brousse quand le jour se lève, voir le lait jaillir dans la calebasse en bois après que le veau ait fait l’amorçage de la traite, observer les jeunes filles qui viennent apporter leur collecte du matin... [...]. Mais ma plus grande surprise est venue de la technologie. En effet, le lait produit est collecté par un jeune qui arrive en tricycle, contrôle la qualité et avec son téléphone équipé d’une application dédiée. La carte personnelle de chaque producteur, munie d’un QR code, récolte les données chiffrées qui permettent de connaître le volume apporté, à quelle date, et de le rémunérer ensuite via un support numérique sécurisé. La digitalisation en pleine brousse, au service d’une coopérative d’éleveurs performante, une découverte réjouissante !
Nous avons eu la chance d’explorer la chaîne de valeurs mise en place dans ce secteur, de bout en bout, en visitant une ferme modèle, avec formation de jeunes filles et vaches métissées où la Laiterie du Berger, usine locale de transformation dont j’avais apprécié les produits laitiers, souvent en rupture à l’époque, et qui est désormais livrée en lait frais de manière régulière et concertée avec les éleveurs, à travers une société de service Kossam SDE, pour assurer une quantité garantie. L’utilisation de la poudre de lait est bien sûr nécessaire à la réalisation du volume quotidien… Comme moi, les éleveurs du sud ont été impressionnés par l’efficacité et l’organisation vertueuse dans ce secteur du nord.»
« En février 2022, j’ai participé à une mission Afdi de 10 jours au Cameroun.
Ce fût pour moi l’occasion de découvrir un pays qui m’était jusqu’alors complètement inconnu. La première des découvertes fût le climat : d’un depart du Jura sous les flocons et une température négative pour une arrivée à Yaoundé sous 30°C, le choc est rude.
Cette mission m’a permis de découvrir l’agriculture locale, notamment la culture du cacao. Ce fût très enrichissant, d’autant plus que la plupart de ce cacao est exporté vers l’Europe pour assouvir notre gourmandise.
Mais au-delà de la production même, j’ai pu appréhender les difficultés que rencontre cette filière : la première est de redorer l’image du métier de producteur de cacao pour inciter les jeunes à rester dans les villages et à poursuivre l’exploitation des plantations. Grâce à la formation mise en place dans le cadre du partenariat Afdi/Conaprocam, ces jeunes bénéficient de connaissances techniques et économiques pour pouvoir vivre fièrement et dignement de leur métier. Ils comprennent que l’agriculture peut leur apporter un revenu descent et qu’il est possiible d’en vivre.La seconde concerne la structuration de la filière cacao au Cameroun, notamment avec ses coopératives locales qui peinent à recruter de jeunes membres et à inciter les producteurs à faire de le vente groupée. J’ai pu témoigner auprès des jeunes formés sur mon expérience à travers 2 axes principaux : mon engagement dans le syndicat des Jeunes Agriculteurs à mettre en parallèle de l’objectif de structuration du mouvement jeune au Cameroun et mon investissement au sein de ma coopérative pour témoigner de l’importance de l’engagement des jeunes dans les coopératives.
Cette mission en immersion avec les agriculteurs locaux restera pour moi une expérience humaine remplie de bons souvenirs que je conseille à tous ceux qui en aurait l’opportunité ! »
La mission a eu lieu du 29 mars au 13 avril en début de saison sèche, par Alain Dubois, administrateur et bénévole de Haute-Saône et Grâce, animatrice, avec Abel et Haja de la cellule locale.
« Abel et Haja avaient bien préparé le programme de la mission, effectuée avec Grâce à Fianarantsoa. Ont été inclus un CA dans chacune des trois OP partenaires et des rencontres avec les reponsables régionaux de l’administration et des financeurs .»
Accueillis par Angéline, vice-présidente, par ailleurs présidente nationale des Chambres d’Agriculture et du syndicat national SOA, nous avons visité les rizières et exploitations de son Clam.
Lors du CA nous avons échangé avec les administrateurs sur la structure juridique de l’association, les difficultés rencontrées pour la certification des semences et sur le financement du Cram. Décision a été prise de revoir le règlement intérieur en distinguant les producteurs de semence de riz et les autres à accompagner sur d’autres productions.
Nous avons entre-autres participé à la collecte du lait des 33 éleveurs d’une coopérative de base et vu les deux analyses réalisées sur le lait de chacun des producteurs de ce point de collecte (densité et fraicheur).
A suivi une réunion avec les éleveurs concernés, et les présidents de Rofama et de la coopérative de base : nous avons ainsi vécu un moment de convivialité exceptionnelle et apprécié leur volonté de développer l’esprit coopératif et de défendre leur outil contre toutes les attaques extérieures.
Le dynamisme de VFTM nous a impressionné. La production de plants de pomme de terre concerne plus de 150 exploitations. Elle s’inscrit dans la volonté de diversifier les sources d’alimentation pour faire face aux incertitudes climatiques.
Les magasins de vente que nous avons visités avec le Président Michel et le Directeur Taratra s’organisent pour approvisionner la clientèle en intrants et en produits vétérinaires. L’aspect syndical reste important, en particulier avec le suivi du projet de réforme foncière aux cotés de SOA.
1 rue des Coulots
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